La
providence de Dieu dans les Ecritures (1)
Environ
1983
Nous
savons que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui n'est pas le Royaume de
Dieu au sens littéral du terme. Nous apprenons que l'histoire humaine a pris un
mauvais départ, qu'elle a démarré du mauvais côté. C'est pourquoi, la Bible
déclare que le Dieu de ce monde est Satan. En raison de la Chute de l'Homme,
Satan demeure en nous, à la place de Dieu. Nous sommes donc l'incarnation
de Satan. Et vous vous trouvez dans le lignage de Satan, au lieu d'être dans
celui de Dieu. C'est contraire à la loi divine de la création. Telle est la
raison pour laquelle il a existé de nombreux martyrs dans le domaine religieux.
Dans le cadre des religions primitives, les gens étaient parfois tués en guise
d'offrandes ou de sacrifices. Une telle pratique représentait de manière
détournée l'impulsion de verser le sang satanique. Aux yeux de Dieu, nous ne
faisons pas partie de Sa création. Nous ne sommes pas véritablement des êtres
humains, nous sommes seulement des êtres sataniques dans la position de Ses
ennemis. Nous sommes les enfants de Satan qui est l'ennemi de Dieu. C'est là le
résultat de la Chute de l'Homme.
Telle
est la raison pour laquelle Jésus déclara : " Vous êtes du diable,
votre père." (Jean 8 : 44) A l'encontre du désir de Dieu, nos
premiers ancêtres tombèrent dans une relation mutuelle d'amour prématuré et non
chaste. Si nous voulons achever une restauration parfaite, il nous faut avoir
de Vrais Parents, et il nous faut appartenir à leur lignage en traversant un
processus de seconde naissance. Nous lisons dans la Bible que lorsque Nicodème
rendit visite à Jésus, et qu'il l'entendit parler de seconde naissance, il lui
posa la question suivante : "(Un homme) peut-il une seconde fois
entrer dans le sein de sa mère et naître ?" (Jean 3 : 4) Il est écrit que
Jésus lui répondit : "Tu es maître en Israël, et ces choses-là, tu ne les
saisis pas ?" (Jean 3 : 10) Il déclara en conclusion : "A
moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de
Dieu." (Jean 3 : 5)
Le fait
de renaître et de devenir partie intégrante d'un nouveau lignage, c'est la
résurrection. Etant donné que nous sommes des hommes et des femmes issus de la
Chute, et nés d'un lignage satanique, nous sommes destinés à renaître ; alors
seulement, nous pourrons entrer dans le Royaume de Dieu. Le cours de la
restauration est le chemin consistant à inverser le cours de la Chute. Cela
signifie qu'il vous faut restaurer le lignage originel. En vue de changer notre
lignage satanique en un lignage divin, il nous faut mener une vie ascétique, une
vie qui présente des difficultés et des épreuves. Pour être restaurés, il nous
faut traverser un tel cours.
Dans le
processus de la Chute, Adam et Eve crurent en Satan plus qu'en Dieu. Telle fut
la première étape. Dans le processus de la restauration, il nous faut croire en
Dieu de manière forte, absolue. Le résultat final de la Chute fut notre lignage
satanique, sous la domination de Satan. Notre sang devint souillé. Si Jésus a
finalement dû verser son sang, c'est pour établir la condition qui nous permet
de renier notre lignage satanique. Il nous a fallu recevoir son sang afin
d'appartenir à son lignage. Le vin symbolise le lignage divin dans la Sainte
Communion. Prendre part au pain et au vin signifie que l'on en vient à être de
Son lignage. Ainsi, c'est de cette manière que nous nous soustrayons au lignage
satanique, pour entrer dans le lignage divin.
L'humanité
déchue a été chargée d'un fardeau de sang, de sueur et de larmes. Si vous
demandez à Dieu de vous raconter certaines de Ses expériences depuis la Chute,
Il ne pourra vous relater rien d'autre qu'une histoire de sang, de sueur et de
larmes. Il n'a pas d'autre histoire que celle-là. La plupart des Chrétiens ne
savent véritablement pas ce qu'il en est de Dieu. Ils se Le représentent comme
étant assis sur un trône de gloire, en train de profiter de la vie, mais ce
n'est pas vrai du tout.
Quelqu'un
doit libérer Dieu ; Il ne peut le faire de Lui-même. L'agonie de parents, ou
d'un couple, ne peut être résolue exclusivement par eux-mêmes. L'agonie des
parents ne peut être résolue que par les enfants ; l'agonie d'un mari ne peut
être résolue que par sa femme, et l'agonie d'une femme par son mari. Le seul
moyen de libérer Dieu de Sa tristesse est de devenir un fils ou une fille de
piété filiale, afin de prendre Son agonie en charge.
Dieu
voulait pardonner à Adam et Eve, mais Il n'était pas en mesure de le faire, parce
que ceux-ci ne se trouvaient pas en position d'être pardonnés. Nous devons
imaginer la chose suivante : supposons qu'il ait existé une autre personne
n'ayant pas commis la Chute - un frère d'Adam, qui, n'ayant pas été touché par
la Chute, serait allé voir le Père et L'aurait prié d'accorder Son pardon à son
frère et à sa soeur ; que ce serait-il passé ? Si cet homme, sans avoir commis
la Chute, était allé demander à Dieu de lui pardonner pour la Chute, et s'il
avait déclaré au Père qu'il était prêt à endosser lui-même toute
responsabilité, à être battu ou n'importe quoi d'autre en raison de la Chute de
son frère et de sa soeur, Dieu aurait pu lui pardonner. Ceci était censé être
la voie du pardon ou du salut pour les hommes déchus.
Une
personne n'ayant pas chuté peut être considérée comme n'ayant rien à voir avec
Satan. Si Dieu possède un tel type de personne, Il est alors en mesure de
développer Sa providence du salut avec une telle personne en son centre. Ce
type de personne est un "Abel", ou quelqu'un qui se trouve en
position d'Abel. Abel est censé être la personne qui peut recevoir un amour
parfait de Dieu. Il ou elle doit être capable de triompher de Satan. Abel doit
être capable de se sacrifier pour l'humanité. En d'autres termes, il devrait y
avoir quelqu'un prêt à être sacrifié à la place du frère et de la soeur déchus,
afin de les libérer.
Ce
frère sacrificiel deviendra le Christ. Quelle est la mission du Christ, le
Messie ? C'est celui qui porte votre fardeau et votre indemnité. C'est la
raison pour laquelle il est le sauveur. Si vous endossez le fardeau de la vie
de quelqu'un d'autre, alors vous êtes le sauveur de cette personne. Ce n'est
qu'à cette seule condition que votre frère déchu ou votre soeur déchue sera
libéré. L'avènement d'un tel personnage au sein de l'humanité annonce l'espoir
du salut. Les portes du salut seront ouvertes avec les mêmes larmes que celles
qui soulageront la tristesse de Dieu et de l'humanité.
Pourquoi
avons-nous alors besoin du Messie ? Quel est son but ? C'est de nous ramener au
point qui nous relie à l'amour de Dieu. Nous voulons retourner à ce point, mais
nous avons hérité du lignage déchu. Le lignage de sang des hommes déchus est
séparé de l'amour de Dieu. Ceci doit être indemnisé. L'indemnité veut dire que
le péché originel doit finalement être extirpé à la racine. Comment extirper le
péché originel, tel est le problème fondamental. Les hommes déchus ne peuvent
pas le faire par eux-mêmes. C'est pourquoi, le Messie est nécessaire.
Cependant, en vue d'envoyer le Messie, il était nécessaire que l'humanité
établisse une sorte de fondement conditionnel qui soit acceptable par Dieu.
A la
poursuite de cet objectif, la stratégie de Dieu consista à susciter des
champions pris à ce monde du mal. Pour comprendre les voies de Dieu, examinons
l'histoire de Sa providence.
La
famille d'Adam a été la première famille de la création divine. Il y avait un
homme au sein de cette famille, Abel, que Dieu choisit pour être Son premier
champion. Abel servit Dieu de tout son coeur, et il devint le premier homme à
donner sa vie pour la cause de Dieu. Abel devait rejeter Satan et revenir dans
le sein de Dieu en combattant Satan et en remportant la victoire sur lui. Il
lui fallait se séparer de Satan et être différent de son frère déchu. Il put recevoir
l'amour de Dieu, puisqu'il se trouvait dans cette position. La formule
importante est constituée des trois étapes suivantes : celui qui est prêt à
sauver le monde doit lutter contre Satan et remporter la victoire sur lui ; il
ou elle doit ensuite arriver dans le domaine de l'amour de Dieu ; et ensuite,
ressentant le Coeur de Dieu ainsi que des hommes déchus, il ou elle doit être
prêt à se sacrifier à la place de l'humanité déchue. Ce n'est qu'à cette
condition que les hommes déchus peuvent être récupérés.
Ainsi,
Abel aurait dû se séparer de Satan, ou Caïn, venir dans le domaine de l'amour
de Dieu et, alors, en ressentant et en expérimentant la douleur de Dieu ainsi
que celle de son frère, il aurait dû se sacrifier à leur place. Au lieu d'être
arrogant, Abel aurait dû être prêt à mourir pour Caïn. Il aurait dû sauver son
frère au risque de sa vie, au prix même de sa vie.
Abel
n'aurait pas dû être sacrifié en se faisant tuer ; il aurait dû être un
sacrifice vivant, de telle sorte que Dieu puisse oeuvrer à travers lui. Il
aurait dû se sacrifier sans être sacrifié par Satan ; son offrande sur l'autel
fut offerte à Dieu. Mais il fut tué par Caïn en cours de chemin.
Plus
tard, Dieu assigna Noé comme Son champion. Et Noé accomplit une mission très
inhabituelle. Dieu demanda à Noé de construire un navire, et il devait le faire
au sommet d'une montagne. Le simple bon sens nous indique qu'il faut un
chantier naval avec de l'eau pour construire un navire. Mais Noé avait pour
instructions de construire l'arche au sommet d'une montagne plutôt que sur la
côte ou le long d'une rivière. Combien d'entre nous pourraient accepter ce
genre de mission ? Combien d'entre nous pourraient se soumettre à un tel ordre,
et se mettre au travail sans la moindre parcelle de doute ?
Du
temps de Noé, personne ne pouvait croire qu'il avait reçu un ordre de Dieu ; de
même, personne ne l'acceptait dans sa mission de révéler la venue du jugement
par le déluge. Pouvez-vous vous représenter la manière dont Noé apparaissait
aux hommes de son temps ? Durant 120 années, il monta et descendit, remonta et
redescendit cette montagne pour travailler à son bateau. Y a-t-il une dame dans
l'assistance qui aimerait s'imaginer dans la position d'épouse de Noé ? Je ne
pense pas que vous seriez une femme très heureuse.
La
femme de Noé a dû remplir chaque jour la corbeille du déjeuner, en n'utilisant
qu'une petite quantité de nourriture. Noé était tellement occupé avec l'arche
qu'il ne trouvait pas le temps de subvenir aux besoins de sa famille. En
quelques mois seulement les querelles familiales ont dû commencer, mais ce
n'est pas seulement pendant douze mois ou douze ans que la femme de Noé dut
endurer sa situation, mais pendant 120 ans. Pourquoi donc Dieu confia-t-Il à
Noé une mission aussi incompréhensible ? Pourquoi Dieu doit-Il travailler de
cette façon ? Il y a une raison. C'est à cause du mal.
Dieu ne
peut cohabiter avec le mal. La direction de Dieu s'oppose à 180 degrés à celle
du mal. Dieu a horreur du mal ! Dieu ne peut accepter les choses que le monde
du mal accepte. Ainsi, Dieu ne veut rien avoir à faire avec le monde du mal, ou
avec tout ce qui est corrompu par le mal.
Nous
sommes tous à l'image de Dieu, et nous pouvons trouver des traits similaires
aux Siens dans notre nature humaine. Considérez le fait d'avoir un ennemi
envers lequel vous nourrissez des sentiments puissants ; vous ne tenez pas
tellement à regarder cette personne. De même, Dieu ne veut rien avoir à faire
avec le monde mauvais, satanique. C'est pourquoi, aux prises avec le mal, Dieu
choisit des voies souvent incompréhensibles aux êtres humains.
Dieu
veut également tester la foi des hommes et des femmes. Il ne peut faire cela
simplement en demandant des choses ordinaires aux gens. Nous devons être prêts
à nous conformer aux instructions extraordinaires de Dieu. Nous devons
manifester à Dieu une foi absolue. Ce n'est pas là une tâche facile. Les gens
pensaient que Noé était fou de construire l'arche. Personne ne savait qu'il
occupait la position centrale du point de vue de Dieu.
Pas seulement
Noé, mais aussi d'autres hommes de Dieu semblent avoir agi de façon étrange,
lorsqu'on les considère sous un angle séculier. Regardons Abraham.
Dieu
appela Abraham, non pas d'une famille dirigée par un homme de Dieu, mais de la
maison d'un fabricant d'idoles, et Il lui ordonna de se séparer de son
environnement mauvais et de quitter sa patrie. Dieu voulait qu'Abraham soit Son
champion. Tel était le commandement personnel de Dieu. Si Abraham en avait
alors parlé à son père, le fabricant d'idoles lui aurait sans nul doute
demandé, "Es-tu fou ?". Abraham se garda bien de mentionner quoi que
ce soit à son père quant aux instructions qu'il avait reçues de Dieu. Qui
l'aurait cru ? Sa mission ne consistait pas simplement à dire bonjour à son
voisin de palier. Dieu lui donna pour instruction de faire route pour un pays
étrange, un pays aussi éloigné que l'Egypte.
La
décision d'Abraham fut donc une décision solitaire, fondée sur sa foi et sa
confiance en Dieu. Par la foi seule, il prit sa décision, et partit, sans autre
pensée que de suivre le commandement de Dieu. Je sais qu'il s'esquiva au milieu
de la nuit. Il se retrouva subitement en train d'errer tel un vagabond. Il
vécut dans le renoncement de soi ; il avait tout abandonné.
Les
champions de Dieu ont une caractéristique en commun : ils commencent leur
mission en renonçant à eux-mêmes ainsi qu'à leur entourage. Le fils d'Isaac,
Jacob, ne fit pas exception. Jacob était un homme de grande volonté au service
de Dieu. Il voulait servir Dieu d'une manière sans précédent. Il voulait ouvrir
un chemin exemplaire, accomplissant quelque chose que personne d'autre ne
pourrait refaire.
Il
existe de nombreux récits sur Jacob dans la Bible. L'un d'eux décrit une action
très rusée, lorsqu'il acheta le droit d'aînesse de son frère aîné en échange de
pain et d'un potage aux lentilles. Et plus tard, il déroba la bénédiction de
son père qui était destinée à son frère aîné, Esaü. En cette circonstance,
Jacob savait sans l'ombre d'un doute qu'il se ferait un ennemi de son frère aîné.
Il s'engagea néanmoins. Cette aspiration, ce désir ardent pour la bénédiction
de Dieu étaient si forts dans le coeur de Jacob que Dieu en fut réellement
réconforté. Après avoir obtenu la bénédiction d'Isaac, Jacob échappa alors au
danger de se faire tuer par son frère aîné en fuyant loin de sa patrie, et en
allant dans l'étrange pays de Haran.
Pendant
21 ans, Jacob endura une vie de tribulations à Haran. Il fut régulièrement
trompé par son oncle Laban au cours de cette période. Laban trompa Jacob à dix reprises,
et Jacob ne se plaignit pas même une seule fois. Il se contenta de persévérer
et d'attendre le jour où il pourrait retourner dans sa patrie bénie.
De
quelle manière ensuite Jacob a-t-il établi une tradition de foi lui permettant
de recevoir la bénédiction et la protection de Dieu ? Cela peut paraître
simple, mais Jacob plus une offrande ne suffisaient pas à eux seuls ; quelque
chose d'autre était nécessaire. L'offrande ne devait pas être effectuée au nom
de Jacob lui-même ; il lui fallait l'offrir dans le nom des Israélites et de
leur nation, qui était la nation choisie par Dieu. En d'autres termes, le
sacrifice doit être offert en vue d'étendre les choses à une dimension plus
vaste et plus élevée, et de nature plus publique, telles que les dimensions
familiale et nationale, afin que ces choses atteignent Dieu, et qu'elles soient
reliées à Lui. Que vous soyez forts ou non dans cette idée, c'est ce qui peut
déterminer si vous recevrez ou non la bénédiction et la coopération de Dieu.
Plus
Jacob recevait d'opposition et de persécution de la part de Laban, plus il
pensait à sa terre natale où il lui fallait rapporter ce qu'il pouvait obtenir
de Laban. Il ne voulait pas simplement profiter de sa vie à Haran avec les
bénédictions que Dieu lui avait permis de recevoir, mais il désirait partager
ses bénédictions avec son frère et les membres de sa famille, une fois de
retour dans sa patrie. Ce désir de partager ses biens avec sa propre famille
s'est trouvé à la base ou à l'origine de l'idée qu'il a développée d'aimer son
propre peuple et ensuite la nation.
Le
désir premier de Jacob était de partager toutes les bénédictions qu'il
possédait avec son frère et les membres de sa famille, et de s'unir ainsi dans
l'harmonie avec eux. Jacob mena la vie solitaire d'un berger, mais durant tout
ce temps, son but ultime n'était pas de gagner de l'argent ou une bénédiction
matérielle. Son pays natal lui manquait. Il regrettait ce qu'il avait fait à
son frère aîné. Il pensait qu'il était compréhensible qu'Esaü veuille le tuer,
alors que lui, Jacob, s'était emparé du droit d'aînesse par ruse ; et il
éprouvait de la sympathie pour son frère.
Ce que
Jacob avait qui fut acceptable comme offrande à Dieu, c'est que plus sa
situation devenait difficile et solitaire, en raison de la persécution
croissante de Laban, plus son attachement pour ses frères et les membres de sa
famille grandissait. Cela l'amenait à toujours se demander ce qu'il pouvait
faire pour eux ; telle était sa première question. Il pensait qu'il pourrait
volontiers partager avec tout le monde au foyer ce qu'il avait acquis en
passant 21 longues années de travail ingrat. S'il avait eu des sentiments ne
serait-ce qu'un peu égoïstes, estimant que tous les biens qu'il avait acquis
n'appartenaient qu'à lui, Jacob aurait terminé son cours dans l'échec. Tel
aurait été le cas, parce que Dieu avait béni Jacob non pas pour son propre
bien-être et sa prospérité, mais de manière à poser le fondement sur lequel
tous les Israélites pourraient recevoir la bénédiction. Autrement dit, Jacob
devait raisonner en termes d'intérêt public pour réussir. Quand Jacob acheva
avec succès son cours de 21 ans, Dieu le bénit avec des biens matériels et
toutes les autres choses nécessaires à sa mission.
Ce jour
arriva finalement, et sur le chemin du retour, au gué du Yabboq, Dieu envoya un
ange pour lutter avec Jacob. Réfléchissez maintenant à ceci : un ange de Dieu
apparut soudainement à Jacob, et devint un ennemi redoutable. Dieu assaillit
vraiment Jacob et testa la force de sa foi. Jacob devait lutter contre l'ange.
Et il lutta.
Jacob
ne cessa de combattre pendant toute la nuit. Il n'abandonna jamais. Dieu sut
alors que Jacob était déterminé à lutter jusqu'au bout, jusqu'à la mort s'il le
fallait. Quelle était la motivation et la signification de cette lutte ? Si
Jacob avait été vaincu par l'archange, toutes ses possessions, tous ses
enfants, lui-même et sa femme, qui auraient dû se retrouver en une saine unité,
auraient pu être taillés en pièces par des mains sataniques. En cas de victoire
cependant, toutes ces choses lui appartiendraient ainsi qu'à Dieu.
Ils
luttèrent toute la nuit jusqu'à épuisement, tous deux, mais la lutte n'était
pas encore terminée. Comment pensez-vous que le match se déroula ? Ils
n'étaient pas de force égale. A maintes reprises, Jacob se trouvait au bord de
la défaite. Que pensez-vous ? Est-ce Jacob ou l'archange qui tomba le plus
souvent ? Il est compréhensible que c'est Jacob qui tomba le plus souvent, mais
il n'abandonna pas, même confronté à la mort ; il lutta désespérément pour
conquérir l'archange. Il s'accrochait encore et toujours à l'archange, au
risque de sa vie. C'est ce qui le rendait implacable. C'est exactement ce qui
se passe dans notre cours personnel de vie de foi. Vous êtes désespérés de
remporter la victoire sur Satan, mais Satan est tellement implacable que vous
n'arrêtez pas de trébucher. Peu importe combien de fois vous vous trouvez au
bord de la défaite, vous l'attaquerez encore et toujours.
L'archange
savait qu'il lui fallait quitter Jacob à l'aube. Ainsi, juste avant l'aube, il
devint désespéré et brisa le fémur de Jacob. Comment pensez-vous que l'archange
brisa le fémur de Jacob ? Il a dû faire cela à un moment où Jacob était faible.
Si Jacob n'avait pas été vaincu en cet instant, l'archange n'aurait pu faire
cela. Mais malgré tout, Jacob ne pouvait pas abandonner. Il devint même plus
furieux encore à la pensée de perdre, et il ne cessa d'attaquer l'ange. Il
préférait perdre sa vie dans le combat plutôt que de perdre le combat.
Finalement, Jacob passa le test. L'ange de Dieu se rendit, et il dit à Jacob
: " On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort
contre Dieu et contre les hommes et tu l'as emporté." (Genèse 32 : 28)
Jacob
se trouvait maintenant sur le chemin du retour en vue de rencontrer son frère
Esaü. Il aurait pu aller ailleurs pour profiter de ses biens, s'il ne s'était
pas trop soucié de la volonté de Dieu. Il aurait pu dire : "Esaü est Esaü,
et je suis moi ; qu'ai-je à faire avec sa vie ?" Mais son esprit était
tellement rempli de la volonté de Dieu qu'il voulait rencontrer son frère, se
réconcilier avec le passé, et apaiser le coeur de son frère jusqu'à ce que son
ressentiment disparaisse. Que lui fallait-il faire au moment de rencontrer son
frère aîné, Esaü ? Tout d'abord, il était prêt à abandonner toutes ses
possessions, tous ses serviteurs et ses enfants, en disant à son frère que tout
cela lui appartenait. Son attitude était la suivante : "Tout ce que j'ai
est à toi, excepté la volonté de Dieu et Sa bénédiction qui m'appartiennent
pour l'éternité." Adam, qui ignorait la volonté de Dieu, était égoïste, ne
se souciant que de lui-même, et il perdit ses enfants ainsi que toutes les
choses provenant de la bénédiction de Dieu. Au contraire, Jacob était tellement
centré sur Dieu qu'il était prêt à abandonner tous ses biens pour la volonté de
Dieu. C'est ce qui rendait Jacob différent d'Esaü. Ainsi, au niveau familial,
Jacob pouvait lutter avec Esaü et risquer tous les biens qu'il avait en sa
possession. Jacob pensait en lui-même, "Esaü, tu ne peux avoir toute cette
richesse si tu ne me dépasses pas en exaltant la volonté de Dieu." Il
mettait son frère au défi avec une telle attitude. Il pensait, "Aussi
longtemps que tu prends ces biens qui m'appartiennent, cela signifie que tu es
un avec moi, et que tu exaltes la volonté de Dieu."
Après
avoir reçu les cadeaux de Jacob, le coeur d'Esaü fondit. Ainsi, les deux
frères, qui jusque-là avaient eu du ressentiment et de l'hostilité l'un pour
l'autre, s'embrassèrent, versant des larmes et se bénissant mutuellement. A ce
moment-là, une nouvelle ère s'ouvrit dans l'histoire, à un niveau plus élevé.
Esaü prit également part à la bénédiction d'être Israël, le vainqueur. Le cours
de Jacob peut apparaître simple, mais il existe une signification historique en
lui, puisque toutes les choses qui devaient être accomplies sous la providence
de Dieu ont été condensées dans ce cours.
Plus
tard, Dieu choisit Moïse comme Son champion. Imaginez quelle chance avait Moïse
de grandir dans le Palais du Pharaon où il pouvait jouir d'une vie de luxe.
Mais un jour, il décida brusquement, alors qu'il était jeune homme, de se lever
comme le champion de son peuple ; il ne pouvait plus supporter l'oppression de
son peuple par les Egyptiens. A cet instant, il sut que Dieu était avec lui. Il
rejeta son entourage, renonça à lui-même et se rendit dans le désert de Madiân.
Il attendit sa mission ultime pendant quarante ans, persévérant et grandissant
pour devenir digne de la bénédiction de Dieu. La vie de Moïse était très humble
et douce. Il se soumettait chaque jour de nouveau au plan de Dieu, et Lui
demandait de le guider, attendant ardemment sa mission éventuelle, la conduite
de son peuple hors d'Egypte.
Ces
hommes, Abel, Noé, Abraham, Jacob et Moïse furent des champions de Dieu.
Maintenant, considérons également Jean-Baptiste. Décrit dans la Bible comme
étant un grand saint et un grand prophète, Jean-Baptiste parcourait la campagne
tel un vulgaire vagabond. Il marchait sans chaussures, portant une peau de
chameau avec une ceinture de cuir, survivant en se nourrissant de sauterelles
et de miel sauvage. Ceci n'était pas un mode de vie habituel, même du temps de
Jean ; je ne pense pas que les parents de Jean-Baptiste étaient très fiers de
leur fils. Ils ont dû éprouver de la honte.
Imaginez
que vous soyez à la place des parents, avec votre fils, Jean-Baptiste, se
retirant le désert année après année, et vivant comme un mendiant. Que
ressentiriez-vous ? J'ai voyagé en Israël, et je ne crois pas que vous
trouverez beaucoup de sauterelles ou de miel sauvage dans le désert.
Jean-Baptiste dut bien des fois mendier sa nourriture. Représentez-vous
Jean-Baptiste, portant une peau de chameau, la moitié du corps exposée, pieds
nus et avec une barbe, allant d'un endroit à l'autre en mendiant sa nourriture.
Si je venais sur le podium ici ce soir, pieds nus, barbu, revêtu d'une peau
d'animal, et si je déclarais alors être en train de proclamer la Parole de
Dieu, je suis sûr que vous me prendriez pour un malade mental.
Nous
devons faire preuve de curiosité quant aux objectifs et à la motivation de ces
figures providentielles. Tous ces grands hommes commencèrent leur vie de foi,
centrés non pas sur eux-mêmes mais sur Dieu. Pourquoi devons-nous les
respecter, les honorer, et reconnaître leurs contributions respectives ?
Simplement, parce qu'ils recevaient leurs instructions de Dieu, et non
d'eux-mêmes. De même, nous devrions savoir quel genre de vie ils menaient pour
Dieu à cette époque. Nous découvrons qu'ils étaient en proie à un conflit -
leur vie de foi opposée à la vie quotidienne. Nous découvrons que leur volonté
n'était pas monolithique lorsqu'ils se trouvaient confrontés à un problème.
Nous découvrons également qu'ils résolvaient le problème quand ils se
centraient sur Dieu, et non sur eux-mêmes. Nous savons aussi qu'en raison de ce
conflit entre le côté de Dieu et le côté du monde, ils accroissaient la
persécution et la souffrance qu'il leur fallait endurer. Telle est la raison
pour laquelle ce sont de grands hommes !
Nous
découvrons que leur vie en ce monde fut toujours solitaire, parce qu'ils
souffraient et enduraient bien des choses, tout en étant persécutés par ce
monde. Quand ils n'avaient personne avec qui partager leurs sentiments, ils ne
pouvaient aller qu'à Dieu et Lui parler. De même, si nous considérons leur vie
en ce monde, leur vie matérielle, ils étaient si démunis, et recevaient si peu
de biens matériels que tout naturellement ils tournaient leur coeur et leur vie
vers Dieu. Quand nous pensons à la manière dont ils vécurent en ce monde, le
champ de leur conscience était tellement rétréci qu'il leur fallait prendre
connaissance de tout ce qui était centré sur Dieu. Telle était leur vie.
Ils
devaient naturellement mener leur vie en s'unissant à Dieu. En tout domaine -
loisirs avec autrui, savoir et connaissance - ils se plongeaient dans une
relation avec Dieu, parce qu'il n'y avait personne d'autre sur qui compter,
excepté Dieu. Il n'y avait pas de place pour le donner et recevoir au niveau
horizontal, pour rechercher l'objet, et ils s'efforçaient donc de trouver leur
objet en Dieu, avec davantage de sérieux qu'ils ne recherchaient un objet en ce
monde. La réalité de ce monde étant si restreinte pour eux, afin d'atteindre
Dieu par une ouverture aussi étroite, ils devaient s'en remettre au Ciel et de
ce fait, ils ouvrirent un domaine nouveau dans leur relation d'amour avec Dieu.
Même
s'il fallait faire un détour serré pour en venir à Dieu, ils n'étaient pas
censés être déprimés, de même que nous ne le sommes pas. Il existe toujours un
chemin pour en sortir. Nous ne pouvons pas être mécontents. Dieu créa toutes
choses dans un but de bonheur, de satisfaction et de contentement. Lorsque nous
atteindrons ce détour serré, nous trouverons la sortie du tunnel avec l'aide de
Dieu. Ce sera le lieu du vrai bonheur et de la vraie satisfaction. La nouvelle
relation entre Dieu et nous commencera à s'épanouir à partir de ce point
d'étranglement. Par exemple, St. François avait mis l'accent sur la pauvreté à
l'état pur, un état de vide intérieur au sein duquel il pouvait trouver le
bonheur, l'appréciation, le contentement et la satisfaction. A partir de ce
point, Dieu put entrer en action, et lui permettre de ressentir le bonheur et
la joie. L'unité en Dieu peut être créée à partir de ce point. Il nous faut
réaliser que nous, en tant qu'hommes déchus, nous nous trouvons au centre de
deux lignes, entre le côté du monde et le côté de Dieu. Nous devons savoir
quand emprunter la voie étroite, de manière à savoir quand la nouvelle ère de
bonheur et de joie s'ouvrira.
Continuons
dans cette ligne, et examinons la situation de Jésus-Christ lui-même. Je suis
sûr qu'il se trouve beaucoup de Chrétiens fervents parmi vous qui ont des
opinions variées sur la vie de Jésus. Comment vous représentez-vous l'apparence
extérieure de Jésus ? Qu'a fait Jésus durant les trente années qui ont précédé
son ministère public ? A-t-il étudié à l'université ? La Bible ne dit pas qu'il
soit même allé à l'école élémentaire. C'était un ouvrier, l'assistant d'un charpentier.
Il y a tellement de choses à savoir, tellement de vérités cachées à l'intérieur
de la Bible, des vérités qui ne sont pas explicitement écrites. Si je révélais
certains de ces secrets, je suis sûr que vous seriez stupéfaits. Bien que je
connaisse ces choses, je ne pouvais pas vous les dire à la légère. Car vous
auriez alors demandé, "Comment savez-vous de telles choses ?"
Je les
ai apprises de Jésus. Oui, et je les ai apprises de Dieu. Rappelez-vous, à
l'époque de Noé, personne ne pouvait le croire. A l'époque d'Abraham, personne
ne pouvait le croire. De la même façon, même si je vous disais sincèrement ce
qui s'est réellement passé à l'époque de Jésus, personne ne me croirait
facilement.
Qui est
le Messie ? Le Messie est complètement uni au Coeur de Dieu, comme une
importation directe du Ciel vers la terre. Quand Dieu a envoyé Jésus pour être
le Messie, l'a-t-Il simplement pris bébé pour le placer sur la terre, ou bien
a-t-Il dû au moins utiliser le corps d'une femme pour lui permettre de naître ?
Jésus
est né de Marie ; cela signifie-t-il que Marie était Dieu ? Marie avait-elle
ses propres parents ici sur terre, ou bien était-elle venue du ciel bleu ?
Etant donné que Marie avait des parents, elle devait provenir du lignage déchu.
Bien que Marie soit également issue de parents déchus, il doit exister une
preuve qu'elle n'avait rien à voir avec le lignage déchu. En outre, nous devons
nous poser la question de savoir comment il est établi que Jésus est vraiment
le Fils de Dieu ? Quelle en est la preuve ? En ce qui concerne l'oeuvre
religieuse proprement dite, Bouddha accomplit une oeuvre bien plus grande,
étant donné qu'il eut beaucoup plus de disciples durant sa propre vie sur
terre. La même chose est vraie de Confucius. Mohammed également est un chef religieux
qui eut beaucoup plus de succès que Jésus. Quel est le critère qui nous amène à
dire que Jésus est le Fils de Dieu ?
L'explication
commence avec le même principe : Jésus est le fils de Dieu parce qu'il est venu
du lignage céleste, alors que les autres fondateurs de religion, tels que
Bouddha, Confucius et Mohammed ne sont pas venus de ce lignage céleste. Peu
importe combien ils ont accompli, ils n'avaient pas la même qualification que
Jésus-Christ.
Afin de
comprendre comment Marie fut séparée du lignage déchu, il nous faut remonter à
Jacob et à ses descendants immédiats. Jacob et Esaü avaient environ quarante
ans quand ils accomplirent finalement la volonté de Dieu ; cependant, leur
victoire ne pouvait affecter que les gens de leur âge ou plus âgés. Personne
en-dessous de l'âge de quarante ans ne pouvait bénéficier de ce progrès dans la
restauration. C'est pourquoi, Dieu prépara une autre étape dans Sa providence,
qui protégerait Ses enfants depuis le sein de leur mère jusqu'à l'âge de
quarante ans. Cette providence fut scellée durant les trois générations qui
suivirent, avec les descendants de Jacob. Elle est enregistrée au chapitre 38
du livre de la Genèse.
Juda
était le quatrième fils de Jacob, et le premier fils de Juda épousa une femme
nommée Tamar. D'après la Loi, si un homme meurt sans avoir laissé d'enfants,
son frère doit se comporter comme le mari de la femme du frère mort, de manière
à ce que le lignage de ce dernier soit maintenu. A la mort de son mari, Tamar
n'avait pas d'enfants, et quand le frère suivant se refusa à accomplir sa
responsabilité, il mourut aussi. Tamar se rendit compte qu'à travers le
troisième frère également, elle n'avait pas d'espoir d'avoir des enfants.
Elle
savait que sa mission était de continuer la famille de son mari et de Juda, le
père de celui-ci. Elle décida finalement de sacrifier jusqu'à son honneur pour
accomplir cette mission. Se déguisant en prostituée, Tamar amena son beau-père
à avoir une relation avec elle. Juda consentit sans savoir qu'elle était sa belle-fille.
En ce temps-là, l'adultère était puni de mort. Afin de sauver sa vie pour son
enfant, Tamar demanda à Juda de lui donner son sceau ainsi que sa canne comme
garanties de paiement, et ensuite, elle les confisqua.
Trois
mois plus tard, lorsqu'il devint clair que la veuve Tamar était enceinte, elle
dut comparaître devant Juda pour être jugée. Imaginez l'horreur de Juda,
"Faites-la sortir et brûlez-la !" Mais elle répondit, "Par
l'homme à qui ces choses appartiennent, j'attends un enfant", et elle
sortit les objets que Juda lui avait donnés dans sa promesse.
Adam et
Eve chutèrent par fornication, et Tamar est un exemple de la manière dont Dieu
a fréquemment utilisé des femmes d'un caractère des plus inhabituels dans la
restauration. Pourquoi Dieu utiliserait-Il des femmes adultères dans Sa
providence ? Elles se trouvent du côté de Satan, mais si en agissant de la
sorte elles renient la nature satanique par une soumission complète à Dieu,
elles peuvent alors être restaurées d'un extrême à l'autre.
Dieu a
choisi Ses champions à partir des situations les plus misérables. Tamar était
une femme vertueuse, et bien qu'elle ait été placée en position de pécheresse,
elle se dédia entièrement à la mission de Dieu, risquant sa vie, son honneur et
sa réputation. Répétant la manière dont Eve mentit à Dieu et à son futur époux
dans le processus de la Chute, Tamar trompa son beau-père et son futur époux,
le troisième fils de Juda. Elle inversa la position d'Eve en inversant les
actions d'Eve, et le point significatif est qu'elle risqua sa vie en faisant
cela, tout comme Eve avait chuté au risque de sa vie. Ainsi, Dieu put
revendiquer le sein de Tamar, c'est-à-dire la vie même émergeant de ce sein.
Tamar
conçut des jumeaux, et la lutte entre Caïn et Abel commença à l'intérieur même
de son sein. La Bible mentionne comment les jumeaux de Rebecca luttèrent aussi
dans le sein de leur mère. Rebecca pria Dieu pour comprendre ce qui se passait,
et le Seigneur lui répondit, disant : "Il y a deux nations en ton
sein, deux peuples, issus de toi, se sépareront ; un peuple dominera un peuple,
l'aîné servira le cadet." (Genèse 25 : 23) Finalement, Jacob gagna le
droit d'aînesse de son frère aîné, Esaü.
Quand
le moment de la naissance des enfants de Tamar arriva, une lutte s'ensuivit
directement en son sein. Le premier enfant commença à sortir, et la sage-femme
attacha un fil rouge autour de son poignet. Ce signe présageait l'avènement du
communisme dans les Derniers Jours. Esaü fut également
nommé "Edom", ce qui signifie
"rouge" (Genèse 25 : 30). Cependant, avant que le premier
enfant ne puisse voir le jour, on assista à une lutte, et le bébé le plus jeune
tira l'autre à l'intérieur, et sortit lui-même en premier. Ce fils fut nommé
Pérèc, et l'autre fut nommé Zérah. Le résultat de ce combat est que, pour la
première fois, la restauration de Caïn et d'Abel prit place dans le sein de la
mère, le frère le plus jeune ayant subjugué son frère aîné avant même la
naissance. L'action extraordinaire de Tamar purifia le lignage de Juda, et le
rendit intact de l'invasion de Satan dès l'instant de la conception.
A
travers cette victoire à l'époque de Tamar, ainsi qu'à travers la victoire
précédente de Jacob, Dieu put revendiquer un fondement recouvrant l'ensemble de
la vie humaine. Jésus naquit du lignage de Juda, et il n'y avait pas moyen pour
Satan d'envahir sa vie dans le sein, parce que le processus de purification
avait déjà été accompli. Si Jésus est apparu bien des années après la
providence de Jacob et de Tamar, c'est parce que Dieu a dû attendre qu'Israël
établisse un fondement national. Les conditions étaient remplies au niveau
familial du temps de Jacob, de Tamar et de Juda, mais Dieu avait besoin de
créer un fondement pour recevoir le Messie dans le cadre d'une nation, afin que
celui-ci puisse être accueilli aussi facilement que possible aux niveaux
national et international.
Dieu ne peut cohabiter avec le mal. La direction de Dieu s'oppose à 180 degrés à celle du mal. Dieu a horreur du mal ! Dieu ne peut accepter les choses que le monde du mal accepte. Ainsi, Dieu ne veut rien avoir à faire avec le monde du mal, ou avec tout ce qui est corrompu par le mal.
RépondreSupprimerAlors, pourquoi la souffrance et le sacrifice sont-ils devenus nécessaires ?
RépondreSupprimerC'est pour la même raison que celle qui nous amène à souffrir en ce monde après avoir commis quelque chose de mauvais. Nous avons si grossièrement violé la Loi divine de l'idéal que celui-ci est devenu impossible, et nous devons souffrir afin d'effacer ce manquement.
Le Royaume des Cieux ainsi que l'amour se trouvant en l'homme et en la femme furent perdus, et Jésus montra que cela ne pouvait pas être retrouvé sans en payer le prix ; ce qu'il nous montra, c'est comment nous sacrifier.
Pourquoi était-il nécessaire, pour lui comme pour tout le monde, de se sacrifier ? Au prix de sa propre souffrance, Jésus voulait nous montrer comment surmonter le péché.