jeudi 19 décembre 2019

Le Christianisme en crise

Le Christianisme en crise (1)

1 octobre 1973

Un nouveau monde de salut a pu être établi à partir de Jésus-Christ. Telle est l'histoire du Christianisme. Il a traversé le même cours que Jésus-Christ. Chaque fois que le Christianisme allait dans une contrée mystérieuse pour la première fois, les hommes et les femmes qui s'y rendaient avec lui devaient affronter des difficultés et verser leur sang. Ceux qui moururent, eurent à endurer de réelles souffrances pour se séparer du monde et de Satan. Ils se tenaient dans la position de recevoir l'amour de Dieu et de devenir un sacrifice pour les autres. S'ils avaient voulu maudire ceux qui les tuaient, aucune providence de la restauration n'aurait pu exister. Il leur fallait prier pour ceux qui leur ôtaient la vie. Sans cet état d'esprit, le Christianisme n'aurait pu avancer comme il l'a fait. Ces faits se sont produits parce que Dieu avait l'intention de pardonner à Adam et à Eve après leur Chute, si seulement un frère et une soeur non déchus s'étaient manifestés pour consoler Son Esprit douloureux, penser à la peine de leurs frères et soeur déchus, et se sacrifier pour les autres.

Tout au long de l'histoire humaine, la Providence de Dieu a été soutenue par des offrandes. Dans l'ère de l'Ancien Testament, on faisait des offrandes animales, mais dans l'ère du Nouveau Testament, c'est Jésus-Christ lui-même qui se trouvait à la place de l'offrande. Jésus fut "l'offrande substantielle", qui travailla dur, dans une soumission totale à Dieu, et il se sacrifia lui-même. Ainsi, dans cette situation, toute l'humanité devait s'unir à Jésus, et en se plaçant dans la position de Jésus, se livrer en offrande. Si, durant sa vie au service de la Providence de Dieu, Jésus avait réussi à sauver l'humanité à la fois spirituellement et physiquement, nous aurions également pu être sauvés à ces deux niveaux ; mais il laissa le salut inachevé sur le plan physique, et ne l'accomplit qu'au niveau spirituel. Etant donné que nous sommes avec lui, cela signifie que nous n'avons réalisé le salut que dans le domaine spirituel.

A travers la crucifixion, Jésus perdit son point d'attache dans le monde matériel, son corps physique. Ainsi, le but du Christianisme est également de restaurer ce corps physique perdu de Jésus. Mais le Christianisme ne peut réaliser cet objectif sans restaurer la terre, le peuple et la souveraineté. Les Chrétiens doivent être en mesure d'accomplir la providence du sacrifice aux niveaux de la société, de la nation et du monde. En d'autres termes, les Chrétiens doivent se résoudre à s'offrir eux-mêmes en sacrifices.

Après la crucifixion de Jésus et sa glorieuse résurrection, l'Eglise chrétienne se répandit en Asie Mineure. La poussée principale se fit en direction de Rome. C'était l'objectif, parce qu'à l'époque, Rome était "le monde". Pour que le monde soit sauvé, il fallait que Rome soit conquise par l'armée de Jésus-Christ. Mais il s'agissait d'une bataille impossible, d'un but inconcevable. L'Empire Romain apparaissait comme une forteresse imprenable, impossible à conquérir. Les soldats de Jésus étaient mains nues. Ils n'utilisaient pas d'armes ni de lances ni d'épées. Ils n'étaient armés que de leur amour pour Dieu et pour Jésus-Christ. Ils allèrent de l'avant sans peur, avec force et conviction. Ils payèrent le prix du sang et du sacrifice.

Il ne peut y avoir d'armée plus forte que celle qui ne craint pas la mort. Aucun ennemi n'est invincible face à une armée animée par la foi. L'histoire témoigne des exploits de cette armée de Jésus. Finalement, l'Empire Romain s'écroula, et Jésus conquit Rome. Le Catholicisme romain devint le centre de la Providence de Dieu pour le salut du monde. Le pape se trouva en position de champion de Dieu.

Au Moyen-Age cependant, la corruption fit son apparition au sein de l'Eglise, et l'esprit du Christianisme déclina. Les représentants officiels de l'Eglise médiévale ne s'intéressaient souvent qu'à leur propre puissance, leur propre autorité et leur propre bien-être. L'Eglise disposait d'un pouvoir énorme, à la fois sur le plan politique et sur le plan économique. La hiérarchie préservait ce pouvoir, en abusait et perdait de vue le but de Dieu. Les autorités de l'Eglise se cramponnaient obstinément à leurs positions, et persécutaient sans merci ceux qui leur étaient opposés. Elles revendiquaient le lignage des apôtres de Jésus, mais ne pouvaient s'élever au-dessus de leurs propres péchés. Chez la plupart de ces hommes, l'esprit chrétien était complètement mort.

Mais Dieu devait continuer à avancer. Dieu n'est jamais satisfait à moins d'une réponse totale. A l'époque médiévale, quand la société était très corrompue, des hommes tels que St. François renoncèrent à tout et se retirèrent du monde. Plutôt que de poursuivre des objectifs séculiers, St. François resta fidèle à sa vision qui était de ranimer l'esprit de l'Eglise. Il initia un Mouvement propre à permettre aux Chrétiens d'abandonner les choses qui les rendaient esclaves, et se consacra tout entier à ce but. En surmontant les problèmes matériels, il lui fut possible d'avancer à grands pas, et de guider toute personne qui comprenait son but. Cependant, même l'Ordre Franciscain devint une organisation en proie à la dissension. L'Eglise avait besoin d'une réforme plus profonde, et c'est ainsi que la révolution religieuse se produisit. Martin Luther alluma la Réforme Protestante ; et des réformateurs importants apparurent aussi dans les rangs des Catholiques. A travers l'Europe, des personnes justes décidèrent de se libérer des limites de doctrines et de pratiques démodées et abusives. Ce qu'elles voulaient, c'était vénérer Dieu et Jésus, et non pas l'Eglise en tant qu'institution séculière. La proclamation du Protestantisme représentait la prêtrise de tous les croyants. Leur désir authentique était de communiquer directement avec Dieu. Ils aidèrent Dieu à amener le monde, par étapes, plus près du but ultime.

Plus tard, en Angleterre, de nombreuses personnes protestèrent et résistèrent aux pratiques autocratiques de l'Eglise d'Etat. Il s'éleva une clameur pour des réformes en profondeur de l'Eglise d'Angleterre. Le Mouvement Puritain commença, et il se répandit rapidement malgré la persécution. Ces nouveaux pionniers représentaient une menace pour les dirigeants de l'Eglise établie qui utilisèrent tous les moyens pour supprimer le nouveau Mouvement. Ceux qui voulaient vraiment la liberté de culte eurent bientôt le choix entre fuir ou être emprisonnés. Leur esprit était fort, mais à l'époque ils n'avaient pas assez de pouvoir pour résister au gouvernement. Ils s'enfuirent en Hollande. Et ils aspiraient toujours à quelque nouveau monde, quelque nouveau ciel et nouvelle terre, où ils pourraient trouver la liberté de vénérer Dieu.

L'Amérique dut sembler attirante à ceux qui rêvaient d'un monde nouveau. Bien que l'Amérique fût une terre inconnue, elle leur promettait la liberté de culte qu'ils recherchaient. Les pèlerins désiraient fortement créer une communauté qui leur fût propre. L'Amérique semblait un endroit idéal, et ils prirent donc la décision courageuse de s'y aventurer. Ils s'engagèrent dans la traversée perfide de l'Atlantique. Ils risquèrent jusqu'à leur vie, puisant de la force dans leur foi, une foi plus forte que la vie elle-même.

Pensez à la chose suivante : ils durent abandonner leur famille, leurs parents, leur entourage et leur pays, pour se mettre en route vers une terre inconnue. Leur seul espoir était en Dieu. Ils dépendaient de Dieu à chacune de leurs étapes. Leur voyage fut long, et ils durent affronter maintes tempêtes. Ils ne cessèrent de prier Dieu. Ils n'avaient qu'une seule direction à prendre. Ils se tournaient vers Dieu. Au cours du voyage, quand ils étaient malades et mourants, ils n'avaient aucun médicament à leur disposition, aucun médecin pour prendre soin d'eux ; ils se tournaient vers Dieu. Ces hommes et ces femmes pèlerins étaient unis à Dieu. Et c'est ainsi qu'ils survécurent.

Mettez-vous dans la position de confiance totale en Dieu, qui était la leur. Quelle foi merveilleuse ! Je suis sûr que la foi des pèlerins toucha le Coeur de Dieu. Et lorsque Dieu est touché, Il offre des promesses ; et quand Il fait des promesses, Il les accomplit. Dieu décida de donner à ces hommes et ces femmes pleins de foi la chose ultime qu'ils voulaient, à savoir la liberté de culte. Puis Il décida de leur donner encore davantage.

Je suis sûr que vous savez, comme je l'ai moi-même appris, que le Mayflower est arrivé à Plymouth Rock en Nouvelle Angleterre au plus fort de l'hiver. Le mois de novembre est plutôt froid en Nouvelle Angleterre. Le destin des nouveaux arrivants ne pouvait être que la famine, parce qu'il y avait si peu de nourriture à manger. Etant donné ce fait, je suis vraiment inspiré devant le récit concernant le stock de céréales qui se trouvait dans le Mayflower, auquel ils ne voulaient pas toucher alors même qu'ils mouraient de faim. Ils conservèrent ces céréales pour les planter au printemps suivant. C'est vraiment un exemple suprême de sacrifice. Ils préféraient mourir dans l'espérance du lendemain, plutôt que d'agir par désespoir pour seulement quelques jours de plus à vivre.

Les pèlerins arrivèrent sur cette terre pleins de projets et d'espoir. Ils savaient que leur but était plus important que de préserver leur propre vie. Rien, excepté leur foi en Dieu, n'aurait pu leur donner ce courage, ce dévouement, cet esprit de sacrifice. Quand ils arrivèrent à Plymouth Rock, les quarante et un hommes qui avaient survécu au voyage se rassemblèrent et organisèrent leurs idées de gouvernement. Le Pacte du Mayflower qui s'en suivit fut signé, "dans le Nom de Dieu, Amen". C'est là un récit vraiment merveilleux. Ce petit groupe d'hommes quitta l'Europe en remettant ses espoirs entre les mains de Dieu. Ils tombèrent malades et moururent en Dieu ; ils survécurent en Dieu. Ils formèrent leur premier gouvernement et signèrent leurs papiers officiels "dans le nom de Dieu".

Le récit des pèlerins est un classique dans l'histoire de Dieu. Il s'inscrit dans le cadre des hommes justes de l'histoire, tels qu'Abraham, Isaac et Moïse. Ces pèlerins étaient les Abrahams de l'histoire moderne. Ils eurent ainsi à affronter bien des difficultés, même après la signature du Pacte du Mayflower.

Pendant leur premier hiver en Amérique, le nombre des survivants de l'intrépide Mayflower fut réduit de moitié. Chaque jour de cet hiver apportait la séparation douloureuse de ceux qu'ils aimaient. L'un après l'autre, ces courageux pionniers mouraient. Cependant leur existence, du matin au soir, de l'aube au crépuscule, était centrée sur la volonté de Dieu. Dieu était leur seul réconfort, leur seul espoir et leur seule sécurité. Dieu était leur principal partenaire. Voilà un exemple d'un groupe si rare et si pur d'hommes de Dieu. Ils firent preuve d'une foi inlassable, et Dieu leur donna énergie et courage. Ils ne perdirent jamais leur foi en Dieu ni leur vision de l'avenir. Leur but en venant en Amérique était de bâtir une communauté centrée sur Dieu, d'établir une terre où Dieu pourrait demeurer, où ils pourraient réellement partager l'amitié les uns avec les autres, et se réjouir dans la communion en Dieu. Tout cela figurait dans la Providence de Dieu, parce qu'Il avait besoin d'une nation chrétienne qui Lui serve de champion pour le salut ultime et permanent du monde.

Ainsi, un autre miracle arriva aux pèlerins. Alors qu'ils survivaient à peine et que leur population avait été réduite de moitié, les indigènes d'Amérique auraient aisément pu les exterminer d'un seul coup. Mais là encore, Dieu leur fut un bouclier. Le premier groupe que les survivants du Mayflower rencontrèrent n'était pas hostile. En fait, ils accueillirent les colons en leur souhaitant la bienvenue. Comment pouvons-nous interpréter cela ? Dieu intervint pour sauver Son peuple ici en Amérique. Telle est ma conviction. Dieu voulait voir les pèlerins s'établir et Il leur donna une chance.

Comme la population de leur communauté s'accroissait, ils rejetèrent progressivement les indigènes, afin d'agrandir leur propre colonie. Bien sûr, cette terre n'appartenait pas originellement aux nouveaux Américains. Elle était déjà peuplée, et de ce point de vue, les colons-pèlerins étaient des envahisseurs. Pourquoi donc Dieu donna-t-Il une grande chance à ces colons ? Mon interprétation est la suivante : Dieu Se mit du côté des colons, parce qu'ils faisaient partie de Son plan. En outre, ces pèlerins remplissaient les exigences fixées par Dieu, et ils faisaient vraiment preuve d'une foi inébranlable en Dieu. Dieu ne pouvait S'empêcher de leur donner Sa promesse, et de l'accomplir.

L'existence de l'Amérique était en accord avec la Providence de Dieu. Dieu avait besoin de bâtir une puissante nation chrétienne sur terre pour Son oeuvre à venir. Après tout, l'Amérique appartenait en premier à Dieu, et seulement ensuite aux peuples qui habitaient sur ce territoire. Telle est la seule interprétation susceptible de justifier la position des colons-pèlerins. Et cela implique que, si la nation américaine, provenant des pèlerins, ne répond pas à l'attente de Dieu, nous assisterons à un grand jugement au nom des Américains d'origine.

Ce continent est resté caché dans un but particulier, et il ne fut pas découvert par les Chrétiens d'Europe jusqu'au moment approprié. Les hommes de Dieu arrivèrent le moment venu. Ils vinrent pour établir le nouveau mode de vie. Leur Partenaire principal était Dieu. Au foyer, quand ils s'occupaient de leurs enfants, quand ils travaillaient à la ferme, faisaient la cuisine ou bâtissaient, c'est avec Dieu qu'ils partageaient leur travail. Un fermier dédiait sa famille et sa ferme à Dieu, scellées par une prière autour de l'âtre et dans les champs. Ils menaient leur vie quotidienne dans le nom de Dieu.

A l'issue du premier printemps, ils défrichèrent les champs, plantèrent, cultivèrent et récoltèrent la moisson. Et ils attribuèrent leur récolte tout entière à la grâce de Dieu. C'est ainsi que naquit la belle tradition du "Thanksgiving" ou Jour d'action de grâce. Après l'hiver suivant, qui fut sévère, la première chose qu'ils construisirent fut une église. La première route fut la route menant à l'église. Ils priaient Dieu la nuit, à l'aube, le matin et à midi. Je suis sûr qu'ils priaient ainsi : "Dieu, nous voulons Te bâtir un endroit bien meilleur que l'Ancien Monde. Nous voulons préparer un lieu où Tu puisses demeurer et être le maître."

Et ils eurent également la vision de l'avenir, selon laquelle cette nation chrétienne accomplirait davantage de bien pour le reste du monde qu'aucun autre pays sur la face de la terre. Je suis sûr qu'après avoir construit leur église, ils construisirent une école. Ils voulaient d'excellentes écoles pour leurs enfants, meilleures que toute autre école de l'Ancien Monde. Et leurs demeures vinrent en dernier. Après avoir construit ces maisons, ils les dédièrent à Dieu. Tel est l'héritage légué par vos ancêtres, je le sais. Je peux me représenter l'Amérique des premiers temps comme une belle Amérique, parce que Dieu demeurait partout. A l'école, à l'église, dans la cuisine, dans la rue, dans toute assemblée ou sur n'importe quelle place de marché, Dieu était présent.

Je vois que vous approchez du deux-centième anniversaire de votre nation, ici en Amérique. Examinons les hommes qui ont dirigé le mouvement d'indépendance dans ce pays, en 1776. Ces combattants pour la liberté étaient des traîtres aux yeux de la Couronne britannique. Mais Dieu put utiliser ces traîtres comme Ses instruments, comme Son peuple, et par eux, Il conçut et bâtit la meilleure nation sur la face de la terre.

Georges Washington, commandant en chef de l'Armée Continentale, goûta à l'amertume de la défaite dans bien des batailles. Lorsqu'il affronta le dernier et cruel hiver à Valley Forge, il était sérieux. Je suis sûr que Georges Washington priait de la manière suivante : "Dieu, c'est Toi qui a mené notre peuple hors d'Europe et qui nous a amenés ici, dans le Nouveau Monde ; Tu ne veux pas que nous répétions l'histoire de l'Europe. Tu nous a libérés. Tu ne veux pas voir les erreurs de l'Europe se répéter dans ce pays. Permets-moi de Te faire une promesse. Je bâtirai une nation sous Dieu." Ainsi, Georges Washington fit de sa bataille une bataille de Dieu, et c'est pourquoi, la victoire qu'il remporta fut une victoire pour Dieu.

Je sais que cette victoire ainsi que l'indépendance de l'Amérique se produisirent parce que Dieu accepta la prière de Georges Washington en même temps que les prières de beaucoup d'autres Américains. Dieu savait que Ses champions travailleraient pour Sa nouvelle nation. Mais Georges Washington n'avait rien pour réussir, et l'armée britannique avait tout - le pouvoir, l'autorité, la tradition et l'équipement. Ils étaient fiers de leur force militaire. L'armée continentale américaine n'avait pas de munitions et seulement un nombre limité de soldats. En fin de compte, Georges Washington n'avait qu'une seule arme, sa foi en Dieu. Je pense que la position de Washington était parallèle à celle de David dans son combat contre le géant Goliath. David gagna son combat dans le nom du Seigneur. Georges Washington remporta sa bataille dans le nom de Dieu. Ils permirent tous deux à Dieu de vaincre leur ennemi. Chacun d'eux engagea tout son coeur, tout son être, tout son esprit de sacrifice dans la bataille, et gagna.

C'est un fait significatif que, dans toute l'histoire, les personnes de Dieu n'ont jamais pu être bénies dans leur propre patrie. Dieu les déplace de leur patrie, les établit en terre étrangère, et c'est là qu'elles peuvent devenir un peuple et une nation de Dieu. Fidèles à ce modèle, les Américains s'expatrièrent avec foi, traversèrent l'Océan pour gagner le Nouveau Monde, et c'est là qu'ils reçurent la bénédiction divine. Dieu avait un plan déterminé pour l'Amérique. Il avait besoin de voir cette nation prospérer comme une nation sous Dieu. Avec Dieu, rien n'est impossible. C'est ainsi que, sortie du domaine de l'impossibilité, l'indépendance de l'Amérique devint une réalité, et sur son fondement, une grande prospérité s'ensuivit.

L'armée britannique combattait pour son Roi. Pour les Anglais, la Couronne Britannique était la chose suprême. L'armée américaine combattait pour son Roi. Dieu était son seul Roi, et Lui seul était suprême. Le Nouveau Monde fut exploré dans le nom de Dieu. L'Amérique est appelée "la terre de l'opportunité". C'est là le sol sur lequel les gens trouvent leur opportunité en Dieu.

La tradition chrétienne en Amérique est une des plus belles choses à contempler pour les étrangers, lorsqu'ils arrivent dans ce pays. J'ai appris que chaque jour votre Congrès se réunit en prière. Votre Président est investi dans sa fonction en prêtant serment sur la Bible. Un jour, j'ai visité une petite salle de prière dans votre bâtiment du Capitole. Lorsque vos dirigeants ont à prendre de graves décisions, ils viennent en ce lieu, s'agenouillent humblement devant Dieu, et sollicitent Son aide. Il existe un vitrail représentant Georges Washington agenouillé, en train de prier. Ici, j'ai vu la vraie grandeur de l'Amérique. Depuis le niveau le plus élevé du Congrès jusqu'aux traditions paysannes de la campagne, on peut voir partout en Amérique l'évidence de la dépendance envers Dieu.

A cet égard, l'Amérique est une nation unique. Même votre monnaie, les billets comme les pièces, est imprimée avec la belle inscription suivante, "En Dieu, Nous Avons Foi". Aucune autre nation ne fait pareille chose. Alors de quelle monnaie s'agit-il, de votre monnaie ? Est-ce la monnaie américaine ? Non, c'est la monnaie de Dieu. Chaque billet ou chaque pièce le déclare. Vous êtes les intendants, et c'est entre vos mains que Dieu a déposé Sa richesse. Oui, cette nation n'est pas la nation américaine, c'est la nation de Dieu. Et une telle nation existe pour le monde entier, pas seulement pour l'Amérique elle-même. Oui, l'Amérique a été constituée en tant que nouvelle nation, une nouvelle nation chrétienne avec une nouvelle tradition. Les entraves des traditions anciennes sont tombées en Amérique. Vous devez vouloir bâtir une nouvelle nation sous Dieu à partir d'un tel fondement.

Le but de Dieu est le salut du monde et de l'humanité toute entière. C'est pourquoi dans l'Amérique d'aujourd'hui, vous ne devez pas penser que vous possédez une telle richesse parce que vous-mêmes êtes grands. Nous devons humblement réaliser que la bénédiction de Dieu est venue sur l'Amérique dans le but de permettre à Dieu d'utiliser cette nation comme Son instrument pour sauver le monde. Où Dieu peut-Il aller si l'Amérique Le trahit ? Où Dieu peut-Il accomplir Son dessein si l'Amérique Le rejette ? Voulez-vous qu'Il essaye d'aller dans le monde communiste ? Dans les pays en voie de développement ? Dieu veut avoir l'Amérique pour base, comme Sa championne. Et l'Amérique est née dans l'esprit de sacrifice, à la recherche du but de Dieu. L'Amérique doit consommer son histoire dans le même esprit de sacrifice, pour le but de Dieu. Alors, l'Amérique durera pour toujours !

Permettez-moi de comparer deux exemples frappants. Les personnes qui se rendirent en Amérique du Nord vinrent à la recherche de Dieu et de la liberté du culte. La motivation dominante des premiers pionniers était Dieu. Quand ils arrivèrent pour Dieu, non seulement ils Le trouvèrent, mais ils trouvèrent également la liberté et la richesse. A la même époque, beaucoup de gens se rendirent en Amérique du Sud. Leur motivation principale était de trouver de l'or. L'Amérique du Sud est une terre fertile, n'ayant rien à envier au continent Nord-américain. Mais quand la motivation des colons fut l'or, ils ne purent trouver ni or, ni Dieu, ni liberté. Et les pays d'Amérique du Sud restent des nations relativement sous-développées.

Les Etats-Unis d'Amérique représentent le miracle de l'histoire moderne. En peu de temps, vous avez construit la nation la plus puissante de l'histoire. Ce miracle était-il possible simplement parce que vous avez travaillé dur ? Il est certain que vous avez travaillé dur. Cependant, le travail acharné n'est pas une explication suffisante. Si Dieu n'avait pas été le Partenaire principal, la création de l'Amérique d'aujourd'hui aurait été impossible. Dieu a joué un rôle primordial dans l'histoire de l'Amérique, et Il veut que l'Amérique le sache.

Alors, qu'est-ce qui a rendu l'Amérique si prospère ? Qu'est-ce qui l'a faite ainsi ? Ce fut l'idéologie chrétienne. Sans l'idéologie chrétienne, vous n'auriez pu vous unir en transcendant les origines nationales européennes ; et même les cinquante Etats que vous connaissez n'auraient pu accepter le gouvernement fédéral.

Alors, sans l'idéologie chrétienne il y aurait eu rupture, et vous auriez créé une seconde Europe. Tout comme pour l'ancien monde, on aurait assisté à la désunion. Avant que vos ancêtres ne viennent dans ce continent, la dysharmonie internationale, la rupture religieuse et la persécution des Chrétiens régnaient en Europe. C'est ce qui amena vos ancêtres à fuir leur propre pays, afin de s'établir sur ce continent. Et leur mode de vie consistait à célébrer Dieu en toute liberté.

Le temps est venu pour les Américains de se réveiller. En raison des nobles débuts de ce pays, Dieu envoya Sa bénédiction et Sa promesse. C'est le dévouement jusqu'au sacrifice de vos ancêtres qui servit de fondement à la bénédiction de Dieu. Si vous trahissez vos ancêtres, si vous trahissez Dieu, il ne restera plus qu'un seul chemin pour l'Amérique. Elle ira à sa perte. Puisque l'Amérique a été bâtie sur les piliers de la foi en Dieu, si Dieu est expulsé de la vie américaine, votre nation perdra son support. Votre déclin sera rapide.

Dans la Bible, il est dit qu'il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à une personne riche d'entrer dans le Royaume des Cieux. De même, il est difficile à une nation riche d'entrer dans le Royaume des Cieux. Réaliser un tel Royaume sur terre à travers les Américains est tout aussi difficile. Ce serait plus facile avec une nation pauvre, comme celles d'Amérique du Sud ou d'Afrique. Pour vous, Américains, le seul moyen de surmonter ce problème est de vous débarrasser des conséquences de votre éducation et de votre sophistication, et de vous sacrifier au profit d'autrui. De cette manière, il nous est possible d'avoir de l'espoir pour l'Amérique du Nord ; mais si vous voulez conserver tout ce que vous possédez et si vous essayez ainsi de suivre Dieu, cela ne marchera pas. Si vous endossez volontairement une situation misérable, il se peut qu'il y ait de l'espoir pour vous. En fait, si vous faisiez cela, le Royaume des Cieux sur terre pourrait émerger très rapidement.

En considérant l'histoire, nous constatons que Dieu a utilisé la religion pour enseigner aux gens à être humbles et à pardonner. Le Christianisme se distingue des autres religions en ce que la pratique de l'amour chrétien est la plus avancée, parce qu'il met l'accent sur le pardon et le sacrifice. Sans cet idéal de pardon et d'amour, Dieu ne pourrait jamais sauver l'humanité.

Si nous regardons de par le monde, quelle est la religion qui pratique le pardon et l'amour ? Le Christianisme d'aujourd'hui est-il en train de persévérer, acceptant et aimant toute chose ? Non, la plupart des Chrétiens ont construit des murs autour d'eux, ne se sentant concernés que par leur propre salut. Beaucoup des Chrétiens d'aujourd'hui délaissent le monde et veulent vivre dans l'isolement. Qu'en est-il de Dieu ? Est-Il isolé de la misère du monde ? N'est-Il concerné que par un certain groupe de gens ? Non, Il est partout. Il se peut que l'Islam soit la seconde plus grande religion du monde aujourd'hui, mais les Musulmans agissent de la même manière que les Chrétiens en ce domaine. Beaucoup chérissent leurs propres croyants et leur pays, mais ne se soucient guère d'autres peuples et d'autres nations. De nombreux Bouddhistes ont une attitude identique ; ils ne se préoccupent jamais de s'unir aux Chrétiens ; ils ne savent pas comment, et cela ne les tracasse pas. Ils ne vont pas dans leur société pour tenter de trouver une solution aux grands problèmes du monde.

Nous récoltons ce que nous semons. Aujourd'hui, le monde est divisé en deux camps principaux, et une lutte à l'échelle planétaire nous attend. Pourquoi ce phénomène est-il apparu ? L'histoire fut semée du temps de Jésus. Jésus était la semence de l'histoire. Sa crucifixion correspond aux semailles. Il y avait deux voleurs crucifiés avec Jésus, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.

Puisque Jésus monta au Ciel par la Croix, au temps de la moisson, il reviendra par la Croix. Les circonstances entourant la crucifixion de Jésus constituent le modèle qui sera répété à une échelle planétaire quand viendra le temps de son retour. Et ce temps, c'est maintenant.

De nos jours, nous sommes conscients de ce que le Communisme représente une force importante en ce monde. Les Communistes déclarent, "Dieu n'existe pas". Et le monde démocratique, ou monde libre, déclare, "Dieu existe". Pourquoi, en politique, appelons-nous les groupes démocratiques la "droite", et les groupes communistes la "gauche" ? D'où provient cette terminologie ? Il existe une raison ultime que l'on peut voir dans la perspective providentielle à laquelle nous nous sommes attachés. Cette terminologie fut fixée au moment de la crucifixion de Jésus. Le voleur crucifié à la droite de Jésus préfigurait le monde démocratique, et celui crucifié à sa gauche représentait le monde communiste.

Le voleur de gauche accabla Jésus jusque sur la croix en disant, "N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi !" (Luc 23:39). Il disait : si tu étais réellement le Fils de Dieu, tu descendrais de ta Croix, tu te sauverais et tu me sauverais aussi. Jésus resta silencieux. Il ne répondit pas à l'homme. Il y avait également un défenseur de Jésus, le voleur de droite. Il dit au voleur de gauche : "Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes ; mais lui n'a rien fait de mal" (Luc 23 : 40,41).

Quelle foi manifesta cet homme à la droite de la Croix ! Il oublia sa propre mort et défendit Jésus. Quel acte de noblesse ! Et Jésus répondit : "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis." (Luc 23 : 43)

A cet instant, la graine fut semée par le voleur de gauche pour que le monde athée apparaisse- le monde communiste d'aujourd'hui. Et la semence pour l'existence d'un monde craignant Dieu fut plantée par le voleur de droite. Le monde libre est dans la position du voleur de droite. Et l'Amérique est au centre de ces nations du monde libre craignant Dieu. L'Amérique a été choisie comme le défenseur de Dieu, tandis que le Communisme déclare au monde, "Dieu n'existe pas."

La Renaissance a initié le courant de pensée humaine qui, en effet, chassait Dieu de l'univers ; les êtres humains voulaient ressentir qu'ils n'avaient pas besoin de Dieu. De nos jours, cinq cent ans plus tard, nous pouvons voir que, du point de vue de Satan, un tel courant de pensée a très bien réussi en chassant Dieu de ce monde. Les hommes d'aujourd'hui essayent d'évincer la religion. Les personnes qui croyaient en Dieu jouissaient d'une certaine dignité, mais à présent, elles sont ridiculisées et tournées en dérision. Les choses sont totalement à l'envers. Le Christianisme s'est vu acculé dans un coin par l'idéologie athée du Communisme, qui se moque ainsi avec mépris : "Montre-moi Dieu, et alors je croirai." Mais les Chrétiens n'ont pas les moyens de montrer Dieu, parce qu'eux-mêmes ne sont pas sûrs.

Les Communistes sont tout à fait confiants dans leur capacité à s'emparer des Eglises et à les utiliser comme leurs instruments. Ils donnent de l'argent à leurs membres, pour que ceux-ci deviennent de fidèles pratiquants. Ils apparaissent comme des Chrétiens absolument dévots, donnent beaucoup d'argent à l'Eglise, et, de cette manière, ils peuvent contrôler le pasteur, l'administration de l'Eglise, allant parfois jusqu'à s'infiltrer eux-mêmes comme pasteurs. Ces jeunes gens ont révélé que de nombreux prêtres et pasteurs communistes se sont déjà infiltrés au sein de différentes hiérarchies ecclésiastiques.

Les Communistes participent à la promotion du Christianisme parce qu'ils veulent, le moment venu, utiliser le Christianisme pour initier une révolution. Les Eglises ont cette atmosphère qui leur permettra de devenir les instruments d'une ultime conquête communiste. C'est ce qui se produit de nos jours. En Corée, il existe de nombreux Chrétiens qui pratiquent une politique d'aide aux Communistes. Dans le nom du Christianisme et des Droits de l'Homme, ils essayent de détruire les positions anti-communistes et de discréditer leurs dirigeants. Ces prêtres proclament que Jésus-Christ fut le premier Communiste, parce qu'il bénissait le pauvre et critiquait le riche. Les Communistes sont des loups sous un habit de mouton.

Le jour viendra où les Communistes utiliseront les Eglises chrétiennes comme bases d'opération. Ceci est la réalité telle qu'elle se présente précisément à l'heure actuelle en Amérique. Une tactique communiste majeure est la division. Ils suscitent des divisions partout ; Quand ils infiltrent le Christianisme, ils créent des divisions entre le Judaïsme et le Christianisme. A présent, les Communistes sont en train d'unir le Judaïsme et le Christianisme, à la fois le Protestantisme et le Catholicisme, afin de s'opposer à l'Eglise de l'Unification. Lorsque ce plan aura réussi, ils passeront à l'étape suivante, et après avoir divisé le Judaïsme et le Christianisme, ils les lanceront l'un contre l'autre.

Ainsi, les Eglises chrétiennes sont devenues un marche-pied pour certains qui ne croient même pas en Dieu. La confusion, telle qu'en témoigne la théologie du "Dieu est mort", a pénétré le courant principal du Christianisme. Les Chrétiens qui suivent de tels dirigeants sont maintenant en proie à une grande confusion, et ils se tournent vers Dieu en Lui demandant : "Dieu, où es-Tu ? Réponds-moi. Je suis désemparé." Mais, il semble ne pas y avoir de réponse. Entre-temps, les athées semblent faire preuve de beaucoup de confiance et d'enthousiasme, parlant d'utopie et de Ciel sur la terre.

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2 commentaires:

  1. L'Amérique dut sembler attirante à ceux qui rêvaient d'un monde nouveau. Bien que l'Amérique fût une terre inconnue, elle leur promettait la liberté de culte qu'ils recherchaient. Les pèlerins désiraient fortement créer une communauté qui leur fût propre. L'Amérique semblait un endroit idéal, et ils prirent donc la décision courageuse de s'y aventurer. Ils s'engagèrent dans la traversée perfide de l'Atlantique. Ils risquèrent jusqu'à leur vie, puisant de la force dans leur foi, une foi plus forte que la vie elle-même.

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  2. Permettez-moi de comparer deux exemples frappants. Les personnes qui se rendirent en Amérique du Nord vinrent à la recherche de Dieu et de la liberté du culte. La motivation dominante des premiers pionniers était Dieu. Quand ils arrivèrent pour Dieu, non seulement ils Le trouvèrent, mais ils trouvèrent également la liberté et la richesse. A la même époque, beaucoup de gens se rendirent en Amérique du Sud. Leur motivation principale était de trouver de l'or. L'Amérique du Sud est une terre fertile, n'ayant rien à envier au continent Nord-américain. Mais quand la motivation des colons fut l'or, ils ne purent trouver ni or, ni Dieu, ni liberté. Et les pays d'Amérique du Sud restent des nations relativement sous-développées.

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